14
Août
11

Thérèse Raquin

Un roman de Émile Zola (1867)

Pour commencer, une fois n’est pas coutume, Federico tient à remercier Folio et son super résumé de quatrième de couverture. Dans le genre « c’est un classique donc je ne vois pas pourquoi je me priverais de vous dire tout ce qui se passe et comment ça se termine », il est fort probable que nous tenons l’un des meilleur. Citant une critique assassine parue à l’époque de la sortie du livre, ce résumé donne le ton : on oublie tout de suite le projet d’une lecture plaisir.

Que dire sur ce roman sans en dévoiler l’intrigue ? Pour faire court, il s’agit de la descente aux enfers de deux personnages lâches, égoïstes et totalement gouvernés par leurs nerfs. Ce lent parcours est décrit de façon minutieuse et froide par ce cher Émile Zola, terreur des collégiens. Dans Thérèse Raquin, son troisième roman, l’auteur décortique le tempérament et les différentes réactions physiques de ses personnages. Leurs angoisses sont sondées avec une telle précision que le récit traverse les décennies sans prendre une ride et les deux héros trouveraient sans mal leur place en ce début de XXIe siècle.

Pour Federico, cet ouvrage est techniquement parfait mais trop froid pour être agréable à lire. La plume de Zola a le don de faire des nœuds d’angoisse dans l’estomac (c’est celle des personnages qui jaillit des pages) et de donner l’impression que votre chaleureux terrier est en réalité un lieu humide et glauque.

Federico donne deux carottes à ce classique de la littérature, en espérant que sa critique aura suffisamment asticoté votre curiosité pour que vous partiez à la découverte de Thérèse Raquin.


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