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12
Mai
14

Terriérama n°4

Terriérama est le premier magazine en ligne publié de façon pas du tout régulière qui vous parle de films sortis il y a 2 ans et demi, de séries pas encore diffusées en France, du CD que Federico vient juste de retrouver dans les coussins du canapé et autres choses ébouriffantes !

C’est un peu le calme plat dans le terrier de Federico en ce moment, vous l’avez sans doute remarqué. Ce n’est pas parce que notre ami lapin ne lit rien d’intéressant (enfin, si, c’est un peu ça…), ni parce qu’il a une vie trépidante (ah mais si, si vous saviez !), bref… il n’a aucune excuse en fait. Donc pour se rattraper, voici un Terriérama fait avec amour et volupté !

©Federico

La salle de jeu des lapins

Federico aimerait vous présenter un petit robot dont il ne connait pas le nom mais qu’il trouve fort sympathique. Ce petit robot est parachuté dans une décharge et tombe en morceaux, c’est à vous de l’aider à se remonter. Tant qu’à faire, aidez-le aussi à retrouver sa copine et à vaincre les méchants !

© Amanita Design, 2009

Voici donc Machinarium, un jeu vidéo en point-and-click très chouette pour lequel notre ami lapin a eu un coup de coeur il y a 2 ans et qu’il ressort des tréfonds de son ordinateur pour vous.

C’est un jeu qui prend place dans un univers à la fois steampunk et mignon, plein d’humour et de poésie. Les dialogues y sont des bulles de BD, faites de dessins, de schémas ou de petit film, pas de problèmes pour comprendre l’histoire donc !

Pour aider le petit robot à avancer, il faut tirer des chevillettes, appuyer sur des boutons, se cacher, prendre l’ascenseur, mais tout ça dans le bon ordre ! C’est donc un jeu d’observation et de logique. Si on bloque (ce qui peut être courant), on peut avoir un indice. Si on bloque vraiment vraiment, on peut avoir la solution après avoir joué à un mini-jeu de style arcade.

Machinarium est donc un petit jeu foisonnant et un peu casse-tête, réalisé par un studio tchèque indépendant, Amanita Design. Pour voir si ça vous plait, quoi de mieux que d’essayez la démo ici ? (ça y est, Federico veut y rejouer maintenant !)

Cinéphilapin

Les amants du Texas – Ain’t Them Bodies Saints, un film de David Lowery

Ain't them bodies saintNe vous fiez pas à ce titre français tout naze, chipé dans le catalogue Harlequin. Ce film ne raconte pas la brûlante liaison d’un cow boy musclé et d’une amazone dans un ranch avec de la country et du maïs. Non, vous n’y êtes pas du tout. Il s’agit plutôt de la tragique histoire d’amour de deux jeunes hors la loi que la prison va séparer.

En dire plus serait criminel puisqu’il ne se passe pas grand chose dans ce film. L’essentiel est plutôt dans des instants volés ça et là dans la vie des héros. De longs moments filmés dans la lumière d’un Texas des années 1960 qui ont valu au film le Prix de la meilleure photographie au festival de Sundance. Le réalisateur laisse le temps aux acteurs pour déployer leur impressionnant charisme. Rooney Mara crève l’écran comme c’est pas permis, Casey Affleck a une voix bizarre mais on l’aime bien quand même et Ben Foster est comme d’habitude, génial. Et puisqu’il ne manquait plus que ça, la bande originale de Craig McKay et Jane Rizzoest au diapason de la tragédie qui se joue à l’écran !

Plein les grandes oreilles

AsgeirFederico vous en a déjà parlé sur Fessebouc, mais cet artiste est son incontournable du printemps. Qui ? Ásgeir, voyons ! Ásgeir, Ásgeir, Ásgeir ! Ásgeir, donc, a été une rencontre fulgurante pour notre lapin mélomane qui, en moins de 24h après la découverte, connaissait déjà l’album par cœur. Désormais, il se réveille le matin avec Going Home ou Torrent dans la tête, même s’il ne l’a pas écouté depuis 2 semaines…

Ásgeir Trausti est islandais, il a une voix suave, des yeux bleus et une barbe mimi ; sa musique (et ses yeux !) rafraichit et réchauffe en même temps (en comparaison avec Sigur Rós, un groupe islandais qui rafraichit tout court). Un bon coup de vent dans les poils, mais avec un petit rayon de soleil qui fait tellement de bien !

Pour un Ásgeir rafraîchissant, c’est là.

Et parce que Federico vous aime bien, il vous partage ses autres découvertes islandaises :

– ici une toune* qui donne la patate,

– là un viking,

– ici des Kimya Dawson 2,

– là une aurore boréale,

– et là ça déboite.

Ils sont trop fort ces islandais !

*mot québécois signifiant : morceau de musique. « Toune », c’est quand même plus sexy.

En direct de Westeros

Federico aime Le Trône de Fer d’amour. Il l’aimait avant Kit Harrington et ses bouclettes et avant Peter Dinklage (qui a lui aussi des bouclettes, mais bon, voilà). Alors, par amour, il partage avec vous de belles choses en rapport avec cet univers fou fou fou.

Pendant que Georges R. R. Martin procrastine grave en nous envoyant tous jouer dans le mixer de l’attente interminable du tome 6 de sa saga, Federico doit trouver de quoi s’occuper. Il vous avait déjà partagé une carte sympatoche pour réviser les blasons de Westeros, mais notre ami GoTophile a d’autres cartes dans son sac :

– bien sûr il y a le pop-up qui reprend le style du générique de la série ;

– HBO a aussi fait sa propre carte, qui permet de resituer les lieux par rapport à l’histoire de la série ;

– mais voici surtout LA carte de base ;

– et enfin, voici une carte tirée de la précédente, et à manier avec précaution si vous ne voulez pas vous autospoiler (un curseur permet de situer où vous êtes rendus dans les livres ou dans la série, cachant ainsi ce que vos yeux ne doivent pas voir). Elle vous permet de voir les trajets des personnages. S’il y a une tête de mort, c’est qu’il est, euh… mort.

Bon voyage dans le monde connu !

07
Nov
13

Terriérama n°2

Terriérama est le premier magazine en ligne publié de façon pas du tout régulière qui vous parle de films sortis il y a 2 ans et demi, de séries pas encore diffusées en France, du CD que Federico vient juste de retrouver dans les coussins du canapé et autres choses ébouriffantes !

Terriérama c’est plus que de la non-actualité culturelle, c’est l’actualité culturelle DE Federico !

©Federico

Carottes en série

The Hour

Un jour la BBC s’est dit : « Tiens, et si je prenais des acteurs extraordinaires pour jouer dans une série extrêmement bien écrite et visuellement délicieuse ? Ce serait chouette, non ? Comme ça, les téléspectateurs seraient totalement à fond et ils pleureraient de désespoir quand je déciderais d’annuler la série au bout de la saison 2 ! Oh ouiii, mouhahaha *rire cruel* ».

©BBC

Ainsi naissait The Hour, qui nous offre une plongée de 12 épisodes dans l’Angleterre des années 50, au sein d’une équipe de journalistes de la BBC, passionnés par l’information et l’histoire en marche. Si tous les acteurs portent très bien leur rôle, Federico a surtout été épaté par la prestation de Ben Wishaw, parfait en journaliste obstiné et pince sans rire, mais il est aussi tombée en amour devant la classe de la belle Bel Rowley et la touchante Marnie, respectivement interprétées par Romola Garai et Oona Chaplin. L’ambiance, aussi bien visuelle que musicale, a plongé Federico dans une autre époque, marquée par la Guerre froide mais aussi par une grande effervescence intellectuelle et sociale. Notre ami lapin vous encourage chaudement à profiter de cette énergie qui donnera un joli coup de vieux à votre télé.

Lapinoutube

Au ciné (ou avachi sur son canapé quand on veut être peinard), on en prend plein les mirettes. Pour nous rappeler la beauté et la diversité (et quelques ficelles du 7e art) de ce qu’on peut voir sur écran, un mec, Zach Prewitt, fait des montages d’extraits de films qu’il réunit autour d’un même thème. Le premier, Gravity, était sur la chute (des gens qui sautent ou tombent), le second, The View, sur les plans dos à la caméra (le plus beau aux yeux de Federico), et le troisième, The Last Thing You See, combinent des scènes finales de films pour en tisser une histoire. En regardant les vidéos direct sur YouTube ou Vimeo, vous aurez la liste des films utilisés.

Arianne tisse une toile

Sur ce blog, Federico vous fait partager son immense amour des livres et la littérature étrangère n’est pas en reste dans la bibliothèque conejienne ! Pourtant, qu’il se lance dans des critiques dithyrambiques ou assassines, notre ami lapin omet fréquemment de parler de l’importance du travail du traducteur. Or, c’est grâce à ces plumes de l’ombre que Federico peut se goinfrer de romans venant des quatre coins de la planète et visiter le monde depuis son terrier. Pour réparer ce manquement à ses devoirs, votre chroniqueur vous présente une interview exclusive avec un traducteur. Nan, en vrai il va juste vous mettre le lien d’un chouette tumblr : Ma vie de traducteur. À coup de gifs animés, un traducteur anonyme y partage avec beaucoup d’humour les hauts et les bas de sa profession.

En direct de Westeros

Federico aime Le Trône de Fer d’amour. Il l’aimait avant Kit Harrington et ses bouclettes et avant Peter Dinklage (qui a lui aussi des bouclettes, mais bon, voilà). Alors, par amour, il partage avec vous de belles choses en rapport avec cet univers fou fou fou.

Cette fois-ci, on s’éloigne un peu de l’univers de G. R. R. Martin pour se concentrer sur un de ses acteurs, Charles Dance. Dans cette vidéo malheureusement réservée à ceux qui comprennent l’anglais, le très charismatique interprète de Tywin Lannister, lit avec le plus grand sérieux un extrait de Fifty Shades Of Grey. Quand la classe rencontre la vulgarité, ça donne ceci :

30
Sep
13

Terriérama n°1

Terriérama est le premier magazine en ligne publié de façon pas du tout régulière qui vous parle de films sortis il y a 2 ans et demi, de séries pas encore diffusées en France, du CD que Federico vient juste de retrouver dans les coussins du canapé et autres choses ébouriffantes !

Terriérama c’est plus que de la non-actualité culturelle, c’est l’actualité culturelle DE Federico !

©Federico

Cinéphilapin

Now you see me ou Insaisissables pour les françois le français.

C’est le genre de film qui vous allèche avec un résumé intriguant (des illusionnistes de génie braquent des banques, pour qui ? Pourquoi ?) un casting aux petites carottes (Morgan Freeman, Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, etc.) et vous déçoit par sa capacité à gâcher tout ce beau potentiel.

Now-You-See-Me-Poster-Ban-2

Federico s’est précipité en salles avec l’espoir de découvrir une version plus spectaculaire et moins gentillette de Ocean 11 et au milieu de la séance, il s’est retrouvé face à un film qui plonge dans un délire de vengeance et de société secrète-magique. À la fin, Federico s’est demandé si les héros du film n’allaient pas rejoindre Poudlard, mais non, le réalisateur avait une idée encore plus pourrie en tête (finalement, Poudlard, c’était bien !). Après avoir esquissé des personnages à fort potentiel (surtout les magiciens), le réalisateur les abandonne, oubliant toute dimension psychologique. Ce n’est qu’au moment du générique que Federico a vu que le coupable était Louis Leterrier. Oui, celui qui a réalisé les Transporteurs et le dernier Hulk. Comme quoi, on peut s’appeler « Le Terrier » et ne pas valoir un pet de lapin !

Carottes en série

the-killing_rosie

The Killing a été pour Federico le coup de cœur télévisé de l’hiver dernier. Inattendu est le terme pouvant qualifier le mieux la découverte de cette série policière qui est la version américaine d’une série danoise. Le titre dit bien ce qui est : Le meurtre, parce qu’il y en a bien qu’un seul, celui de la jeune Rosie Larsen, retrouvée noyée dans le coffre d’une voiture au fond d’un lac. Pendant 2 saisons de 13 épisodes chacune, au rythme d’un épisode pour une journée, on suit les pas de l’inspecteur Sarah Linden qui se voit confier l’affaire en plus d’un nouveau coéquipier, Stephen Holder. À quelques semaines des élections municipales, le meurtre de la jeune fille va éclabousser la campagne des deux principaux candidats, et la famille de la victime ne s’en sortira pas indemne, tout comme Linden qui prend l’affaire trop à cœur… Très juste et très réel, donc, mais l’ambiance est loin d’être glauque, plutôt mélancolique, soutenue par des images vraiment belles (malgré la pluie).

On aime les magnifiques pulls en laine de Linden, l’humour et l’humanité dégingandée de Holder, le temps pourri de Seattle. Et surtout, surtout, on rage et on trépigne de ne pas savoir qui, mais QUI, a tué Rosie Larsen ?! Grâce à cette série, on apprend ce que c’est que d’être tenu en haleine, la signification des mots rebondissements et cliffhanger (dont certaines séries ont usé les bases jusqu’à la corde). Avec The Killing, vous ne ferez rien d’autres de vos soirées pendant deux semaines, mais une fois que vous saurez, vous n’en reviendrez pas.

(à savoir que la série a repris cet été pour une nouvelle affaire, Federico est pressé de s’y remettre !)

Plein les grandes oreilles

Virgin Records, 2011Once I Was An Eagle

Dans ce quatrième album, Laura Marling apparaît encore plus comme une conteuse aux yeux de Federico. Les 16 chansons se répondent entre elles et comme toujours, nous racontent des histoires qui semblent issues de temps immémoriaux. Notre ami lapin n’étant pas un cador en anglais, il préfère se laisser apprivoiser, puis emporter dans l’ambiance de mystère qui se dégage de ces textes auxquels il ne comprends pas tout, plutôt que de chercher à les traduire. D’album en album, c’est un régal d’écouter l’évolution de Laura Marling.

En direct de Westeros

Federico aime Le Trône de Fer d’amour. Il l’aimait avant Kit Harrington et ses bouclettes et avant Peter Dinklage (qui a lui aussi des bouclettes, mais bon, voilà). Alors, par amour, il partage avec vous de belles choses en rapport avec cet univers fou fou fou.

Aujourd’hui, découvrez l’épatant travail de cartographie de J.E. Fullerton :

©J.E. FullertonPour voir tout plein de détails, cliquez dessus !

Source (et suite)




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