Vas-y Federico, fais péter l’album jeunesse !
GUENOUN Joël, Tout change tout le temps, Circonflexe, 2007, 100 pages
Dans ce livre, tout change tout le temps. Au fur et à mesure que les pages se tournent, l’illustration évolue et se transforme au fil de la narration, un peu comme un flip book.
L’histoire ? C’est la nôtre, celle des habitants de la planète Terre et c’est une petite fille qui nous la raconte, avec ses mots à elle. Elle a compris avec justesse toutes les choses de la vie : l’amour, la naissance, la vie, la mort, la tristesse et l’amour, encore.
GOUROUNAS Jean, Avis de tempête, Rouergue, 2002, 24 pages
Loïc ne fait pas partie des enfants qui ne veulent pas prendre leur bain, mais de ceux qui y restent des heures.
Une fois shampouiné, place au jeu. Si l’on se veut l’âme engagée pour la planète, on y verra là l’amer constat d’un enfant face aux déchainements climatiques. Mais c’est le jeux qui prend le dessus et c’est « l’éclate » comme pas possible.
Loïc ne fera déborder qu’un tout petit peu la baignoire…
FROMENTAL Jean-Luc et JOLIVET Joëlle, 365 pingouins, Naïve, 2006, 44 pages
Le facteur sonne à la porte et remet un colis. Un pingouin ! Il a tout pour plaire et fait déjà partie de la famille. Le lendemain, le facteur sonne à la porte et remet un colis… la suite est dans le titre.
Un grand – très grand – livre pour contenir tous les pingouins. Un texte drôle assaisonné de rimes poétiques avec d’une pincée d’écologie et un dessin rafraichissant aux couleurs des… pingouins : noir, blanc, orange (le bec et les palmes, ndf) et bleu, comme la banquise.
COWEL Cressida et LAYTON Neal, Ce lapin appartient à Emily Brown, Casterman, 2006, 32 pages
Comment ça vous ne connaissez pas Emily Brown ? Cette petite fille vit des aventures extraordinaires avec son vieux lapin tout gris Stanley.
Dans cet épisode, alors que les deux amis s’apprêtent à partir pour l’espace à la recherche d’extraterrestres, on frappe à la porte : la reine veut s’approprier Stanley (qu’elle appelle d’ailleurs du nom horrible de Lapinoudoudou) ! « Non » répond Emily, mais la reine est très envieuse et beaucoup de TOC-TOC-TOC vont les poursuivre autour de la planète.
Des illustrations colorées et un humour british pour cette histoire rocambolesque et délicieuse sur le lien indestructible entre une petite fille et sa peluche préférée.
BLAKE Stéphanie, Caca boudin, L’école des loisirs, 2002, 32 pages
Oui, bon, d’accord, Caca boudin c’est facile, pas très original. Mais comment résister face à ce petit congénère qui ne sait dire qu’UNE chose : « Caca boudin » ? Il est si drôle avec ses grandes oreilles blanches, ses dents écartées et ses yeux ahuris. L’histoire est tellement trépidante, les textes hilarants, les illustrations simples et colorées, Federico ne peut résister !