Un roman de Chantal Thomas.
C’est rare chez Federico de chroniquer un livre moins de dix minutes après l’avoir fini. Comme ça, c’est fait !
Vous souvenez-vous de L’échange des princesses de Chantal Thomas et de Marie-Antoinette de Stefan Zweig ? Eh bien Federico a choisit de jumeler les deux et de lire un roman de Chantal Thomas parlant de Marie-Antoinette. Bim ! notre ami lapin a nommé : Les adieux à la reine.
En gros, c’est l’histoire d’Agathe-Sidonie, une groupie de M-A, qui ne vit que pour la croiser dans les couloirs et lui faire la lecture (quand il prend l’envie à Sa Majesté qu’on lui fasse la lecture, il y a les lectrices de la reine qui sont là pour ça, tout comme il y a la « porte-chaise d’affaires de la reine », pour quand elle a besoin de faire ses royaux besoins…) L’action se déroule du 14 au 16 juillet 1789, période un peu chahutée pour le royaume de France. Au terme de ces quelques jours d’incertitude, nombre de nobles prendront la fuite, et avec eux Agathe-Sidonie…
Alors que Federico avait kiffé L’échange des princesses, il a été un peu déçu par Les adieux à la reine. C’est peut-être une overdose marie-trotinettale ? Il n’en est pas si sûr, car les passages où apparait la reine sont ceux qu’il a préférés. En fait, c’est l’errance d’Agathe-Sidonie dans le château de Versailles, parmi la Cour en déroute, qui a ennuyé notre ami lapin. La narration lente et le caractère très effacé de l’héroïne l’ont empêché de véritablement trembler dans cette atmosphère pourtant pleine de doute et de panique ! Il faut dire que Federico ne craint pas pour sa tête, et Agathe-Sidonie non plus finalement, mais il n’est pas très fun d’y entrer dans la sienne, de tête, tant elle ne vit que pour M-A et Versailles. Attention, ne faites pas dire à notre ami lapin ce qu’il n’a pas dit ! L’héroïne est tout à fait crédible, tout comme la relation des prémices de la chute de la monarchie, mais Federico n’était pas super emballé et un peu endormi, voilà tout…
Chantal Thomas, Les adieux à la reine, 2002, Seuil (collection Points), 244 pages
(Ndl : Federico n’a pas vu le film de Benoît Jacquot adapté du roman, peut-être bientôt.)