Terriérama est le premier magazine en ligne publié de façon pas du tout régulière qui vous parle de films sortis il y a 2 ans et demi, de séries pas encore diffusées en France, du CD que Federico vient juste de retrouver dans les coussins du canapé et autres choses ébouriffantes !
Terriérama c’est plus que de la non-actualité culturelle, c’est l’actualité culturelle DE Federico !
Cinéphilapin
Now you see me ou Insaisissables pour les françois le français.
C’est le genre de film qui vous allèche avec un résumé intriguant (des illusionnistes de génie braquent des banques, pour qui ? Pourquoi ?) un casting aux petites carottes (Morgan Freeman, Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, etc.) et vous déçoit par sa capacité à gâcher tout ce beau potentiel.
Federico s’est précipité en salles avec l’espoir de découvrir une version plus spectaculaire et moins gentillette de Ocean 11 et au milieu de la séance, il s’est retrouvé face à un film qui plonge dans un délire de vengeance et de société secrète-magique. À la fin, Federico s’est demandé si les héros du film n’allaient pas rejoindre Poudlard, mais non, le réalisateur avait une idée encore plus pourrie en tête (finalement, Poudlard, c’était bien !). Après avoir esquissé des personnages à fort potentiel (surtout les magiciens), le réalisateur les abandonne, oubliant toute dimension psychologique. Ce n’est qu’au moment du générique que Federico a vu que le coupable était Louis Leterrier. Oui, celui qui a réalisé les Transporteurs et le dernier Hulk. Comme quoi, on peut s’appeler « Le Terrier » et ne pas valoir un pet de lapin !
Carottes en série
The Killing a été pour Federico le coup de cœur télévisé de l’hiver dernier. Inattendu est le terme pouvant qualifier le mieux la découverte de cette série policière qui est la version américaine d’une série danoise. Le titre dit bien ce qui est : Le meurtre, parce qu’il y en a bien qu’un seul, celui de la jeune Rosie Larsen, retrouvée noyée dans le coffre d’une voiture au fond d’un lac. Pendant 2 saisons de 13 épisodes chacune, au rythme d’un épisode pour une journée, on suit les pas de l’inspecteur Sarah Linden qui se voit confier l’affaire en plus d’un nouveau coéquipier, Stephen Holder. À quelques semaines des élections municipales, le meurtre de la jeune fille va éclabousser la campagne des deux principaux candidats, et la famille de la victime ne s’en sortira pas indemne, tout comme Linden qui prend l’affaire trop à cœur… Très juste et très réel, donc, mais l’ambiance est loin d’être glauque, plutôt mélancolique, soutenue par des images vraiment belles (malgré la pluie).
On aime les magnifiques pulls en laine de Linden, l’humour et l’humanité dégingandée de Holder, le temps pourri de Seattle. Et surtout, surtout, on rage et on trépigne de ne pas savoir qui, mais QUI, a tué Rosie Larsen ?! Grâce à cette série, on apprend ce que c’est que d’être tenu en haleine, la signification des mots rebondissements et cliffhanger (dont certaines séries ont usé les bases jusqu’à la corde). Avec The Killing, vous ne ferez rien d’autres de vos soirées pendant deux semaines, mais une fois que vous saurez, vous n’en reviendrez pas.
(à savoir que la série a repris cet été pour une nouvelle affaire, Federico est pressé de s’y remettre !)
Plein les grandes oreilles
Dans ce quatrième album, Laura Marling apparaît encore plus comme une conteuse aux yeux de Federico. Les 16 chansons se répondent entre elles et comme toujours, nous racontent des histoires qui semblent issues de temps immémoriaux. Notre ami lapin n’étant pas un cador en anglais, il préfère se laisser apprivoiser, puis emporter dans l’ambiance de mystère qui se dégage de ces textes auxquels il ne comprends pas tout, plutôt que de chercher à les traduire. D’album en album, c’est un régal d’écouter l’évolution de Laura Marling.
En direct de Westeros
Federico aime Le Trône de Fer d’amour. Il l’aimait avant Kit Harrington et ses bouclettes et avant Peter Dinklage (qui a lui aussi des bouclettes, mais bon, voilà). Alors, par amour, il partage avec vous de belles choses en rapport avec cet univers fou fou fou.
Aujourd’hui, découvrez l’épatant travail de cartographie de J.E. Fullerton :