Posts Tagged ‘lapin

16
Jan
13

10 000 !

Federico célèbre aujourd’hui son 10 000 ème visiteur.

C’est un petit pas pour la blogosphère, mais un grand bond pour notre ami lapin.

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Merci aux lecteurs qui suivent fidèlement les pérégrinations culturelles de Federico et à tout ceux que des recherches google plus ou moins maîtrisées ont amené sur ce blog.

À bientôt pour les 20 000 !

21
Sep
12

Petit lapin cherche un ami

Un album jeunesse de Céline Claire et Aurore Damant

Impossible pour notre ami lapin de ne pas vous parler (rapidement) de la dernière lapinerie parue en littérature pour n’enfants. Dans Petit lapin cherche un ami, l’auteur reprend deux thèmes usés jusqu’à la corde : la recherche d’un ami et la peur des monstres. Ce livre raconte l’aventure d’un petit lapin parti chercher des amis dans la forêt. Avant son départ, sa maman le met en garde contre le loup… mais pas contre les autres méchants qu’il pourrait rencontrer. C’est ainsi que ce craquant personnage va organiser un goûter avec des mauvais bougres bien décidés à n’en faire qu’une bouchée.

Les dessins plein d’humour et la ridicule naïveté du petit lapin apporte la touche d’originalité qui distingue cet album des autres ouvrages sur le même sujet. Ces derniers sont trop souvent très premier degré et beaucoup trop classique. Comme il est très justement dit sur le site Internet des éditions Chocolat, les illustrations d’Aurore Damant ont un petit quelque chose de très Tex Averyesque, ce qui rend cet album très dynamique et incroyablement touchant.

De toutes façons, ce livre est trop mignon et cela devrait vous suffire !

Céline Claire, Aurore Damant, Petit lapin cherche un ami, éditions Chocolat, septembre 2012, 32 p.

23
Jan
12

Les garennes de Watership Down

Un roman de Richard Adams

« La saison des primevères était passée. À la lisière du bois, là où le terrain découvert descendait vers une vieille clôture derrière laquelle se trouvait un fossé envahi de ronces, seules quelques taches d’un jaune décoloré subsistaient encore parmi les mercuriales et les racines des chênes. De l’autre côté de la clôture, le haut du pré était parsemé de terriers de lapins. »

Voici le point de départ d’une des aventures les plus palpitantes que Federico ait lues : Les Garennes de Watership Down, de Richard Adams. Au départ, ce n’était qu’une histoire inventée par l’auteur pour distraire ses filles, et à l’arrivée c’est la plus grande aventure jamais racontée sur les lapins.

L’histoire est simple : une poignée de lapins fuient leur garenne, guidés par les sombres prémonitions d’un des leurs. Ils vont donc partir en vadrouille dans la campagne anglaise afin de trouver le lieu idéal pour fonder une nouvelle garenne. En chemin ils vont affronter moult dangers, se faire des alliés et des ennemis mais surtout, il vont découvrir les trésors qui sommeillent en chacun d’eux. Et comme on ne fait pas de grande aventure sans grands héros, ces Ulysse rase-mottes vont se révéler être des personnages dignes des grands contes : le sage, le meneur, le combattant, le rusé, le conteur, et bien d’autres encore.

Vous l’aurez compris, ce roman contient tous les ingrédients pour être élevé au rang d’épopée. Il est écrit avec la simplicité des contes universels mais la richesse de l’action et des émotions en fait un roman terriblement attachant dont on n’a pas envie de s’échapper !

Vous êtes toujours là ? Vous n’avez pas été assommés par tant d’éloges ?

Bien. Parce que Federico a encore une chose à vous dire sur ce livre : un dernier argument pour vous convaincre de lire Les Garennes de Watership Down.

Non seulement Richard Adams a écrit un livre enchanteur, mais en plus il vous offre, à vous humains, l’occasion unique de mettre votre nez au raz des pâquerettes et de partager le quotidien des lapins. Vous verrez la nature telle qu’il la voient, c’est-à-dire comme un lieu plein de dangers, de choses familières et rassurantes, et rempli de découvertes potentielles. Vous écouterez leurs contes et les aventures de Shraa’ishlâ, vous affronterez le Lapin Noir d’Inlé. Vous parlerez leur langue, champêtrement râpeuse. Vous parcourrez quelques kilomètres et vous aurez vécu une superbe aventure en quête de liberté…

Federico avait très envie de partager ce roman avec vous parce qu’il raconte une belle histoire avec simplicité. N’est ce pas ce qu’on peut attendre de mieux d’un livre ?

Richard Adams, Les Garennes de Watership Down, Flammarion, 1976, 411 p., 21 €.

05
Déc
11

Jeux de mains…

… jeux de lapin !

En prévisions de ces soirées où il ne fait pas bon mettre son museau dehors et de ces moments où on n’a tout simplement pas envie de faire fonctionner son cerveau, Federico a toujours un petit jeu sous la patte. En voici deux, dégotés sur Internet et peuplés de lapins, évidemment.

Le premier s’appelle Winterbells et est tout à fait indiqué pour la fin d’année. Dans un cadre féérique et enneigé, il faut faire sauter un adorable lapin (pléonasme) sur des petites cloches. C’est joli, c’est gentil et en plus c’est très facile. On se prend rapidement au jeu, la tension montant en même temps que le petit héros prend de l’altitude. Seul bémol, la musique. Elle est très sympathique mais quand on est trop fort et qu’on joue longtemps, elle finit par lasser.

Le deuxième jeu est beaucoup plus printanier mais pas moins mignon. Dans Carrot Track il faut aider un petit lapin qui veut attraper des carottes en empêchant des chiots de lui foncer dessus. De temps en temps un petit bonus permet de gagner du temps en… transformant momentanément le lapin en hélicoptère ! Ici la musique est beaucoup plus entraînante et si vous n’aimez pas, vous pouvez lui couper le sifflet.

Sur ce site vous trouverez d’autres jeux simplissimes au design délicatement pastel. En voici d’ailleurs un dernier pour la route, en dédicace au cousin Fredo qui nous lit du Québec !

La prochaine fois que vous aurez un travail à faire, vous penserez bien fort à Federico qui, une fois de plus, vous donne toues les clés pour bien digresser.

07
Oct
11

Quand soudain il se passa quelque chose de plus terrible encore

Un album de Bertrand Santini.

On se demande ce qui se passe dans la tête de certains auteurs au moment de la création d’un album. Il y a dû y avoir une explosion assez violente dans celle de Bertrand Santini. Une grosse explosion de fantaisie qui a jeté des couleurs pétillantes partout sur les pages de son livre. Rien que le titre. On voit bien qu’il se passe quelque chose de pas net… Non mais franchement : Quand soudain il se passa quelque chose de plus terrible encore. On ne trouve pas ça à tous les coins d’étagères. L’intérieur du livre confirme l’impression première qu’a eu notre ami Federico en découvrant cet ouvrage : c’est du grand n’importe quoi. Mais « grand » dans le sens de grandiose, génial. Tout est bien dosé dans cet album très court mais très percutant.

L’histoire est simple : un lapin grignote quelques brins d’herbe quand soudain… une cascade d’événements absurdes lui tombe sur le râble. Chaque page va plus loin que la précédente dans la loufoquerie et l’humour. La mise en forme du texte le rend très vivant : mieux que des roulement de tambours ou un violon grinçant, elle installe le suspense. Celui qui naît de la question « mais qu’est-ce qu’il va nous inventer maintenant ?! ». Les illustrations quant à elles sont juste superbes. L’épure des jeux d’ombres chinoises et les aplats de couleurs assez surréalistes créent une atmosphère à la fois onirique et délirante.

Délirant, voilà, c’est le mot. En sage petit lapin, Federico ne s’est jamais drogué mais cet album dispense largement de l’usage de stupéfiants. Un trip de 40 pages. Un véritable régal à 4 carottes qui ne laisse pas de gueule de bois mais un joli sourire sur le museau.

Quand soudain il se passa quelque chose de plus terrible encore, Bertrand Santini, Les Éditions De La Balle, octobre 2011, 40 p., 13 €.

23
Août
11

Miss Charity

Un roman jeunesse de Marie-Aude Murail

Federico a adoré lire Miss Charity. Pour preuve, deux après midi lui ont suffit pour dévorer ce roman de 560 pages.

Comment expliquer un tel phénomène ? D’où provient l’enthousiasme débordant ressenti par notre ami lapin ? Pourquoi Federico a-t-il été incapable d’interrompre sa lecture ?

Conscient que ces questions vous empêchent de vivre sereinement, Federico va vous expliquer pourquoi Miss Charity est un roman jeunesse génial.

Parce que…

Parce que Marie-Aude Murail s’est inspirée des 25 premières années de la vie de Béatrix Potter pour écrire cette fausse autobiographie de Miss Charity Tiddler. D’où un personnage totalement en décalage avec son époque. En effet, au XIXe siècle, les petites filles apprennent à jouer du piano et a faire des napperons mais Charity préfère observer les champignons, les moisissures et élever des souris, des canards, des crapauds, etc. De plus, à l’instar de Béatrix Potter, le compagnon préféré de Charity, qui deviendra sa muse (rien que ça) est un charmant lapin du nom de Peter. Elle le dresse, lui apprend des tours et lui tire le portrait en diverses occasions. La présence de ce lapin apporte un intérêt supplémentaire à ce livre qui n’en manque pas.

Parce que Charity Tiddler est un personnage passionnant qui insuffle son intelligence et sa fantaisie au roman. Cette naturaliste en herbe est une enfant curieuse, sensible et solitaire. En grandissant, elle s’affirme en refusant d’entrer dans le moule de la jeune fille modèle de l’époque. Elle mène sa quête d’indépendance avec beaucoup d’humilité et surtout une grande détermination à vivre (de) ses passions. Federico a suivi avec délectation son parcours, de l’enfance à l’âge adulte, au fil de ses découvertes et de ses rencontres.

Parce que les dialogues sont délicieusement percutants. Présentés à la manière d’un texte théâtral, les échanges entre les différents personnages sont livrés dans leur plus simple appareil, à l’exception de quelques didascalies. Cela crée une plus grande connivence avec la narratrice, nous donnant réellement l’impression de voir le monde à travers ses yeux.

Parce que Miss Charity est généreusement illustré, pour le plus grand plaisir des yeux. Le crayon vif et les aquarelles indisciplinées de Philippe Dumas collent parfaitement à la personnalité de l’héroïne. L’illustrateur s’inspire de l’univers de Béatrix Potter sans jamais l’imiter et crée une atmosphère pleine de malice.

Parce que Miss Charity est un roman drôle et touchant, qui a ému notre ami lapin pendant toute sa lecture.

 Miss Charity, Marie-Aude Murail, ill. Philippe Dumas, École des Loisirs, novembre 2008, 562 p., 24,80 €




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