Archive pour septembre 2009

26
Sep
09

Peyote Coyote

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Enfin, ça fait du bien, un blog simple ! Pas de texte, pas de liens,
pas de pub, juste des photos, c’est tout.
Qui ? Pourquoi ? On en sait rien. Des photos c’est tout, c’est  .

26
Sep
09

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Un blog « collaboratif », ça existe. Du monde entier, des gens, à l’âme, l’œil ou une simple sensibilité de graphistes, participent à l’alimentation du blog :  .

19
Sep
09

Kaspar, le chat du grand hôtel

Un livre de Michael Morpurgo, illustré par Michael Foreman.

noté 3 sur 4

Ce livre est adressé à des enfants qui ont une dizaine d’années, mais Federico – qui a su garder son âme de lapereau – a beaucoup aimé cette jolie histoire pleine d’espoir.

L’intrigue est assez classique : en 1912, à Londres, le petit Johnny est groom au prestigieux hôtel Savoy. Ce jeune orphelin vaguement persécuté par l’intendante (classique) retrouve chez une grande et belle et aimable cantatrice et qui chante bien et qu… enfin, il retrouve chez elle la figure maternelle tant rêvée (classique). Il va aussi faire la connaissance du chat de la cantatrice, Kasapar, qui n’est autre que le prince des chats : élégant, hautain, super chiant avec la bouffe et en même temps super sympa quand il veut… Bref, THE matou. A la fin il ne sauve pas le monde (ça c’est le job des chiens, dans la vrai vie les chats regardent le monde s’effondrer avec un air supérieur) mais il va avoir une grande influence sur la vie de Johnny et l’accompagner dans une grande aventure.

On ne vous dira pas pourquoi ni comment, parce qu’il faut ménager le suspens, mais il se trouve que le destin des personnages va être intimement lié à la tragédie du Titanic. A cette occasion, l’auteur nous offre un nouveau regard sur la catastrophe. Le naufrage y est très bien relaté (et Federico, il en connaît un rayon sur le Titanic !)et les différents ingrédients sont très bien dosés : une bonne louche de vérité historique, une pointe d’héroïsme, une cuillerée de suspens, une touche de drame (les victimes sont évoquées avec beaucoup de justesse), le tout saupoudré d’espoir.

Seul bémol, du seulement à la grande expérience de lecteur de Federico : le texte étant adressé à des enfants, notre ami lapin a regretté le style ultra classique de l’écriture, mais franchement, tout le monde s’en fout.

En somme, un très bel ouvrage, dans tous les sens du terme : les superbes illustration de Michael Foreman accompagnent avec douceur le texte de Michael Morpurgo. Fait péter les carottes !

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Kaspar, le chat du grand hôtel, Michael Morpurgo, Paris, Gallimard, 16 septembre 2009, 208 p.

12 € 50

13
Sep
09

Face d’humain !

Federico adore étudier les attitudes des humains, qu’elles soient spontanées ou totalement calculées. Pour observer ses sujets d’étude préférés en pleine pose, rien de tel que les portraits de photographes visibles sur le blog « Sexy People ». C’est une merveilleuse source d’informations pour notre ami lapin quand il veut étudier l’histoire des cheveux, des lunettes, des chemises à carreaux et des sourires crispés !

Voici la photo qui illustrait la sous partie 7 de la partie 5 du chapitre 11 de son mémoire sur la famille humaine : « la country, une valeur intergénérationnelle  ? »

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13
Sep
09

La puissance des images

Pour ceux qui en ont marre des mots, des racontages de vie, ici, pas d’articles interminables à lire, ni de photos du dernier apéro entre pochtrons, simplement des illus et des photos, à regarder. Des trucs étonnants, ou pas. Des trucs jolis, ou pas. Des trucs, quoi !

Plus surprenant que Google images, plus original que Flickr, de quoi faire des recherches quand on ne sait pas vraiment ce que l’on cherche, ou bien, tout simplement se promener.

12
Sep
09

Federico apprend la consommation

C’est décidé, Federico quitte le terrier familial. Après des années d’une vie confortable et rassurante auprès des siens, notre ami lapin a décidé de s’installer dans un sympathique petit trou.

Parmi toutes les émotions apportées par un tel chamboulement existentiel, c’est l’idée d’aller faire ses courses qui émotionnait le plus Federico. Il s’imaginait déjà choisissant des produits qui, une fois additionnés, constitueraient son identité ménagère. Depuis quelques mois, il tenait la liste des produits super sympa qu’il allait s’offrir. Mais attention, Federico est un lapin raisonnable et conscient que son maigre salaire de rongeur-chercheur en sociologie ne lui permettrait pas de faire beaucoup de folie. C’est donc avec un énorme sentiment de supériorité vis-à-vis de ces crétins d’humains endettés qu’il prit la route du magasin plein de trucs le plus proche.

Avant d’aller plus loin et de parler de l’immense déception ressentie par notre ami lapin en quittant la grande surface pleine de choses, signalons qu’il aurait aussi bien pu ne jamais en sortir sain et sauf. En effet, les grands magasins avec pleins de trucs dedans sont pleins de gens pressés d’acheter les trucs. Pour aller plus rapidement, ils poussent une petite charriote en fer qui leur permet d’entasser tout ce qu’ils désirent. Néanmoins, si les humains ont l’étrange et fascinante capacité de piloter des engins motorisés plus gros, plus lourd et plus rapides qu’eux, ils sont incapables de conduire ces petites charriotes. Les collisions sont fréquentes et un lapin n’est absolument pas en sécurité dans les allées d’une boutique géante.

Heureusement, Federico est un lapin courageux et futé : il a rapidement appris à éviter les dangereuses charriotes afin de se consacrer pleinement à ses passionnants achats. Bien décidé à avoir un total contrôle de sa consommation et de son image auprès de ses futurs invités, Federico n’a pas tardé à constater que c’était les rayons qui choisissaient pour lui. Si il avait besoin d’une casserole, le rayon lui rappelait qu’il était nécessaire qu’il possède un couvercle, un dessous de plat, une cuillère en bois (les lapins aussi ne doivent pas racler le téflon). Résultat des courses (jeu de mot), il s’est retrouvé avec un budget explosé et des désirs insatisfaits. Et oui, quand on est un petit lapin pas riche, on prend des produits pourris à la carotte et au sans plomb 95 ; foin des super produits écolos senteur luzerne-pissenlit. Mais comme il avait pris plein de trucs, sa carte pas-gold a bien chauffé quand même.

En poussant sa charriote vers la sortie, Federico tira une leçon fort sage de sa première expérience de consommation : les grandes surfaces c’est des méchantes qui veulent que te piquer ton argent. Il n’avait pas vraiment l’impression que son identité ménagère aie évolué, voire même existé. En rentrant dans son petit trou, notre ami lapin s’est enfilé un méga goûté fait de tartines de pâte à tartinée au foin afin de se consoler et redonner une identité à son estomac.




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