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18
Août
14

Marathon critique BD, in 2014 we trust

La honte… Federico vous promettait de chouettes lectures le mois dernier, mais il est lâchement parti en vacances, vous laissant vous morfondre des semaines sans savoir quelles bandes dessinées lire sur la plage/montagne/couette/glacier/parapluie/pirogue/métro (choisissez le bon lieu de villégiature)… Pour se faire pardonner, voilà de la BD cru 2014, qui, elles, ne vous décevront pas. C’est parti mon kiki !

Adrastée

Commençons par un coup de cœur !

© Ankama, 2013Un roi immortel se réveille après mille ans passés immobile sur son trône ; son palais de l’ancien royaume d’Hyperborée est désert, envahi par la végétation. L’homme retrouve peu à peu ses souvenirs sur sa naissance, son règne et la femme qu’il a aimé mais dont il ne se rappelle ni le visage ni le nom. En colère sur sa condition d’immortel, il décide de se rendre au mont Olympe pour questionner les dieux. Au cours de son voyage, il rencontre géants, sphinges, nymphes, mais aussi des soldats querelleurs, des cités orgiaques et une reine toute puissante et maudite…

Pour Federico, Adrastée est une fable étonnante et singulière sur l’immortalité, mais demeure avant tout une ode au monde mythologique. À travers les pas de ce roi mélancolique, l’auteur nous offre une réflexion poétique sur ce qui fait le mythe, sa source et sa propagation, entre le fantastique et le réel.

© Ankama, 2014Cette bande dessinée magnifique est un véritable voyage sur la terre des dieux, mortels et autres créatures fantastiques ; la nature luxuriante et indomptée ainsi que les ruines abandonnées et autres palais somptueux, sont dessinés avec une minutie déconcertante. À chaque page, les couleurs explosent et se renouvèlent, conférant aux deux tomes complémentaires une unité maîtrisée. C’est ce dessin, ces couleurs et cette fable poétique qui ont emmené notre ami lapin dans ce voyage, au premier abord confus et incertain, mais qui ne perd jamais le nord… Chapeau bas !

Adrastée, tomes 1 & 2, Mathieu Bablet, 2013 & 2014, Ankama, 80 pages chacun

Moderne Olympia

Federico adore Catherine Meurisse lorsqu’elle nous parle de ses hommes de lettre ; et même s’il a été un peu étouffé par le frénétique enthousiasme de son dernier né, c’est encore sa copine. Car oui, Moderne Olympia, c’est quand même un beau boxon !

© Futuropolis, Musée d'Orsay, 2014Imaginez le musée d’Orsay comme un mix entre une grande foire très animée et un plateau de tournage… La grande star en est Vénus (celle de Cabanel), accompagnée de ses chérubins, elle est de tous les tableaux. Et il y a Olympia qui, fidèle à l’œuvre de Manet, se balade à poil ! Elle aimerait percer dans le showbiz, mais enchaîne gaffe sur gaffe, s’attirant les foudres de Vénus. Mais cela ne l’empêchera pas de rencontrer Romain sur le tournage de Romains de la décadence, et de rejouer West Side Story dans l’ancienne gare parisienne…

Ça part donc dans tous les sens, c’est bien rigolo, et notre ami lapin s’est amusé à reconnaître les tableaux de ce musée qu’il apprécie particulièrement… mais qu’est-ce que c’est épuisant par tant de désordre ! Federico a pu reprendre son souffle une fois la bande dessinée refermée, et s’est tourné vers quelque chose d’un peu plus reposant, comme Kanopé par exemple.

Moderne Olympia, Catherine Meurisse, 2014, Musée d’Orsay-Futuropolis, 72 pages

Kanopé

© Delcourt 2014Voilà une bande dessinée sympa, juste sympa. Dessin agréable, scénario qui tient debout, personnages attachants, morale gentille. Federico ne voit pas trop ce qui aurait pu être retiré ou ajouté pour faire de cette bande dessinée sympa une bande dessinée extraordinaire, intense ou mémorable. Mais ce n’est pas grave, car il a eu beaucoup de plaisir à la lire ; et si elle est un peu idéaliste, elle n’est pas non plus stupide.

Kanopé est donc une histoire de science-fiction post-apocalyptique assez classique : sur Terre, dans la forêt amazonienne, des anciens rebelles appelés « éco-martyrs » vivent séparés de la civilisation restante rongée par la surtechnologie, la pollution et une terrible maladie radioactive. L’héroïne, Kanopé, vit seule dans sa cabane, jusqu’à ce que débarque Jean, un hacker en fuite. Les premiers contacts sont rudes, mais bien vite Jean se rendra compte qu’il aura besoin de Kanopé pour survivre, et plus si affinités… Ouais, c’est love !

Notre ami lapin a aimé le ton sincère, sensible et prometteur de l’auteure. Rien de plus à ajouter.

Kanopé, Louise Joor, 2014, Delcourt, collection Mirages, 124 pages

Délices, ma vie en cuisine

C’est la mode des blogs BD, certes, et le rayon cuisine est lui aussi bien fourni. Mais en avez-vous lu beaucoup des bandes dessinées qui parlent d’alimentation, bouffe et autres joyeuses ripailles ? Pas des masses… et bien maintenant, il y a Délices, et quel délice ! (oui, c’est facile)

© DelcourtEt c’est une américaine qui nous parle de ses plaisirs des papilles, à travers ses souvenirs d’enfance, d’adolescence et de jeune femme. Pour Lucy Knisley, manger, c’est aussi cuisiner et surtout partager. Passer un bon moment, donc, dans la confection du repas et dans sa dégustation, se créant ainsi des souvenirs tout aussi savoureux. Il faut dire que sa mère fut cuisinière puis maraichère, et son père fin gastronome… Sa sensibilité à la nourriture et aux saveurs se fit tôt, dans les cuisines de restaurants new-yorkais, puis dans la campagne du New Jersey, aux grands repas de famille, au cours de voyages au Mexique, au Japon et en Europe, dans une coloc’ étudiante à Chicago, etc.

Federico a littéralement savouré ce récit autobiographique : d’une part parce que le ton de l’auteure est touchant de franchise et de naturel, et d’autre part parce que la bande dessinée fait la part belle au plaisir décomplexé de bien manger, que ce soit varié, équilibré, gras, innovant, banal, simple, compliqué, tout seul, à plusieurs, bref, tant qu’on suit ses envies !

Tout ça donne la patate… et faim ! Ça tombe bien, Lucy nous donne quelques recettes !

Délices, ma vie en cuisine, Lucy Knisley, traduction de Margot Negroni, 2014, Delcourt, 176 pages

Beta… civilisations

Beta civilisationsL’entreprise de Jens Harder est ambitieuse : raconter l’histoire de l’humanité en bande dessinée ! Dans Alpha… directions, paru en 2009, il exposait 40 milliards d’années de vie, du Big Bang à la création de la Terre, jusqu’à l’apparition des premiers hommes (Federico ne l’a pas lu, mais il n’a plus qu’à trouver ce premier opus afin d’en faire son quatre heure !). Cinq ans plus tard, avec Beta… civilisations (première partie), il démarre 80 millions d’années avant notre ère, juste après l’extinction des dinosaures, pour nous raconter l’histoire de l’être humain… rien que ça !

L’auteur s’attèle donc à l’évolution des mammifères, des premiers singes puis des hominidés, inextricablement liée à celle des animaux, de la flore et des différents changements climatiques (mouvements des eaux et de la végétation, réchauffements, glaciations). Il retrace les nombreux flux migratoires et le peuplement progressif de la planète, avant d’embrayer sur 30 000 ans d’histoire des civilisations humaines, jusqu’à notre ère, marquée par l’an 0. Ouf !

Beta… civilisations est une encyclopédie imagière pléthorique et passionnante reflétant la vision personnelle de l’auteur. Elle est construite de rapprochements visuels inattendus qui forment un kaléidoscope d’images, comme des échos à travers l’histoire : tableaux, photos, événements, célébrités, films, bandes dessinées, d’hier et d’aujourd’hui, sont mis en parallèle avec l’évolution humaine. Federico a véritablement été bluffé par ce travail titanesque, et cette longue et grandiose aventure lui rappelle qu’il n’est qu’un pauvre petit lapin à l’existence éphémère…

Beta… civilisations (volume 1), Jens Harder, traduction de Stéphanie Lux, 2014, Actes Sud, collection l’An 2, 368 pages

02
Juil
14

Marathon critique BD, back in 2013

Allez hop, finis la glandouille ! Parce qu’il sait qu’il ne peut pas revenir dans la place avec des petites critiques en loucedé, Federico vous offre ce marathon critique BD. Ne le remerciez pas, il est périmé depuis un an… Et oui, que des bandes dessinées datées de 2013 !

Les 24 heures (Notes, tome 8)

© Delcourt, 2013Alors que les derniers tomes de Notes perdaient peu à peu l’intérêt de notre ami lapin, celui-ci, Les 24 heures, est plutôt pas mal. C’est principalement parce qu’on y retrouve les chouettes histoires de Boulet imaginées et créées pendant les 24 heures de la BD. En plus des récits originaux, Federico salue aussi les planches de transition qui apportent ici une vraie valeur ajoutée par rapport aux tomes précédents, tout simplement parce que Boulet nous parle de son métier d’auteur de bande dessinée : d’où vient l’inspiration, comment être imaginatif, quelles sont nos références, les avantages des contraintes, les problèmes du scénariste et ceux du dessinateur, etc., le tout avec en arrière-plan (on y échappe pas) les ingrédients du « personnage Boulet » : thématiques de l’enfance, du fantastique et de la nature, humour, onirisme, geekitude et parisianisme. Et non, la couverture n’est pas phosphorescente, un manque qui aurait dû conduire à un échec éditorial et commercial. Comprend pas.

Les 24 heures, Notes : tome 8, Boulet, Delcourt, 2013, 208 pages

Angela et Clara

© Gallimard, Bayou, 2013Federico ne s’y attendait pas, mais cette bande dessinée est vraiment très sympa ! C’est à cause de la couverture, aux couleurs un peu délavées et au dessin enfantin, que notre ami bédéphile avait des doutes. Mais une fois ouverte, c’est la surprise ! Le style graphique n’est autre que celui de la ligne claire (Hergé, si tu nous entends), un peu vieille école au premier abord mais finalement bien maîtrisé, vivant et donc efficace. Ajoutez à cela un humour doux et décalé, une grande sociabilité, beaucoup de bonne humeur, et vous obtenez les aventures de ce duo attachant : Angela et Clara. Dégourdies et baroudeuses, ces deux pré-ados espagnoles traînent dans le quartier les mains dans les poches pendant les longues journées ensoleillées, repoussant l’heure des devoirs pour zoner avec leurs potes ou en binôme. L’apparente simplicité est étoffée par des personnages secondaires bien approfondis, mais aussi par les thématiques abordées : les rots et les pets, la masturbation, la sexualité des parents et les prostituées, sans jamais en faire des tonnes et sans vulgarité, conservant une fraicheur bienvenue et des émotions tout aussi fortes. Vraiment sympa, vous dit Federico ! La suite va-t-elle être traduite ?

Angela et Clara, Calo, Gallimard, « Collection Bayou », 2013, 96 pages

Le boxeur

© Casterman, 2013Après Angela et Clara mais dans un tout autre registre, Le boxeur a également été une surprise pour Federico qui ne s’attendait pas à être accroché par cette bande dessinée pas gaie du tout. Il s’agit de l’histoire vraie de Hertzko Haft, un jeune polonais qui, pour survivre dans les camps de la mort, est contraint de mener des combats de boxe contre d’autres prisonniers afin de divertir les officiers nazis. Après la libération des camps, il remporte le championnat de Munich avant d’émigrer aux États-Unis dans l’espoir d’y retrouver son amour de jeunesse. Le dessin énervé à l’encre noire fait écho à ce jeune homme impétueux et rageur qui a dû se battre pour sa survie tout au long de son adolescence. Le ton et le sujet du Boxeur (le récit du père retranscrit en bande dessinée par le fils) font immanquablement pensé à Maus d’Art Spiegelmann, et au plus récent Deuxième génération de Michel Kichka, que vous devriez déjà avoir lus, chenapans !

Le boxeur, Reinhard Kleist, Casterman, collection « Écritures », 2013, 208 pages

Marx

© Dargaud, 2013« La vie de Marx, racontée par Marx », c’est le principe de la bande dessinée. « Intéressant mais rapide », voilà ce qu’en a pensé Federico… Certes, le ton direct et le dessin souple, coloré et animé, nous rendent ce petit personnage familier et attachant, tout en relevant les incongruités de son mode de vie par rapport à l’idéal de son discours : bien qu’il connut en effet des périodes de grande pauvreté, Marx put bénéficier de plusieurs héritages (!) grâce à son ascendance bourgeoise juive, et à celle, catholique, de son épouse. Mais si la bande dessinée fait l’autoportrait complet de Marx et de sa vie, on regrette qu’elle approfondisse si peu la philosophie du père du communisme : l’aperçu donné sur l’athéisme, l’anarchie, l’anticapitalisme, est assez bref et ne nous donne pas de véritables clés pour comprendre l’évolution de ses idées. La bande dessinée reste néanmoins une lecture divertissante et instructive pour approcher le personnage de Marx, mais pas indispensable pour ceux qui veulent faire la révolution…

Marx, Corinne Maier et Anne Simon, Dargaud, 2013, 62 pages

23
Jan
14

Marathon critique BD, spécial 0 carotte !

Il est d’usage de parler des lectures qui passionnent, questionnent ou enragent. Que l’on décerne 1 ou 4 carottes, tous les livres méritent leur critique (ou pas, si on a la flemme). Comme beaucoup de lecteurs, Federico en lit parfois des vertes et des pas mûres qui ne méritent même pas une critique 0 carotte, des « choses » qui font honte au papier recyclé sur lequel elles sont imprimées. Voici donc un marathon critique de BD qui, selon Federico, n’auraient pas dû être éditées…

noté 0 sur 4 Partout

Panda aime

© Delcourt, 2013Voilà un livre qui ne sert à rien, mais à rien du tout. Panda aime est l’adaptation d’un blog BD où sont relatés les activités et passions d’un panda : Panda aime arroser les réverbères, Panda aime le café, Panda aime le froid, se mettre en colère, se dissoudre… avec l’illustration qui accompagne le texte. Autant notre ami lapin se refuse d’avoir un avis tranché sur cette initiative bloguesque (lui-même est un lapin victime des trucs aussi intéressants que débiles du ouèbe), autant il ne cautionne absolument pas la publication papier du blog. Aucun intérêt, voilà tout. Federico pourrait se lancer dans un discours hargneux sur la nouvelle mode consistant à publier les blogs BD à la va-comme-je-te-pousse, histoire d’être sur le marché blogosphère et d’essayer de rafler les lecteurs du blog sans vraiment se questionner sur la pertinence d’une publication papier et d’une diffusion en librairie de ce genre de truc conçu à la base pour et par Internet. Dans la même veine, notre lapin agacé a lu l’adaptation papier de Le petit monde de Liz (blog mignon qu’il suit lui-même mais qui n’a pas grand intérêt une fois imprimé) et La petite mort, qu’il n’a pas trouvé aussi drôle que cela promettait.

starfuckeuseStarfuckeuse

Encore une BD qui non seulement ne sert à rien, mais qui est en plus très moche. Moche dans le dessin et les couleurs, mais aussi moche dans le texte et l’humour. Un humour qui n’est donc franchement pas drôle, ressemblant davantage à une private joke de l’auteure et ses copines. Federico a eu honte pour elle, mais aussi honte de lire ces pages totalement vide de sens et surtout de finesse. Il l’avoue, il a esquissé un sourire deux fois, mais ça ne suffit pas ! Ah mais il faut peut-être vous raconter de quoi ça cause. *soupir* Alors, c’est l’auteure qui nous raconte les fois où elle a couché (ou pas) avec des stars : Léonardo, Brad, Johnny, Richard, Angelina, Britney, etc. Deux questions demeurent : « Pourquoi ? » et « Mais qui va acheter ça ? »

Les Aventuriers de la mer, tome 1 : Vivacia

© Soleil, 2013Lorsqu’il était un lapereau boutonneux, Federico a englouti les romans fantasy de Robin Hobb : les cycles de L’Assassin royal et des Aventuriers de la mer. C’était génial ! L’adaptation en bande dessinée de L’Assassin royal ne l’avait pas vraiment convaincu, et il s’était arrêté au deuxième tome. Lorsqu’il a vu la couverture des Aventuriers de la mer, Federico s’est dit « noooonnn ! » Cette adaptation est la preuve intangible qu’il n’est pas donné à toute œuvre littéraire d’être adaptée sous une autre forme, que ce soit un roman adapté en BD, ou un livre adapté en film. Ici, la saga de Robin Hobb est buldozerée par la grosse machine Fantasy-Soleil : dessin approximatif et stéréotypé du genre, personnages vidés de toute profondeur et hissés au rang de tropes, subtilités du scénario lessivées à grands renforts de violons… Bref, c’est beurk.

Maintenant vous savez ce que vous n’avez pas besoin de lire, Federico a perdu quelques minutes de son temps précieux rien que pour vos beaux yeux… Merci qui ?

Panda aime, Keison, Delcourt, 2013

Starfuckeuse, Hélène Bruller, Delcourt, 2014

Les Aventuriers de la mer, tome 1 : Vivacia, Audrey Alwett (scénario) et Dimat (dessin), Soleil Productions, 2013

16
Juin
10

Un tour dans la blogosphère

Voici une petite sélection des blogs BD suivis par Federico. Il s’agit bien entendu d’incontournables, déjà connus par beaucoup, mais se sont les préférés de Federico. Pour cela, les critères sont simples : régularité des posts, originalité du dessin, humour drôle, bref, du plaisir de lecture.

Les valeurs sûres

Bouletcorp : le must, évidemment, mais son succès est mérité. Les Notes de Boulet sont édités dans la collection « Shampooing » de Delcourt et regroupent les planches du blog. Entre fiction et autobiographie, les posts ont l’allure de vraies planches de BD.

L’actu en patates : histoire de s’informer un peu et de rire du malheur des français.

La sélection

Tu mourras moins bête : par Marion Montaigne. Blog beaucoup moins actif ces temps-ci, mais vous pouvez zieuter les archives, il y a de quoi rire et s’instruire ! Le principe : le professeure Moustache accompagnée de son assistante Nathanaëlle nous éclaire sur les questions que l’on se pose tous, comme : « Le père Noël peut-il exister ? », « Pourra-t-on un jour se téléporter ? », « Qu’est-ce qui nous arrive si on se retrouve dans le vide spatial sans combinaison ? » Des vraies questions, quoi.

Leslie Plée : ancienne libraire, elle est l’auteur de Moi vivant vous n’aurez jamais de pauses ou comment j’ai cru devenir libraire, aux éditions Jean-Claude Gausewitch, un témoignage affolant du fonctionnement de certaines « grandes surfaces de produits culturels ». Un blog agréable à suivre : avec son trait plein de « fraîcheur », cette jeune fille attachante croque sans prétention son quotidien, qui est aussi le nôtre.

Comme quoi : blog de Bastien Vivès, nouvelle star de la bande dessinée montante, qui a réussi à pêcher un éditeur (KSTR chez Casterman). Conscient de son art et obsédé sur les bords, il est toutefois pourvu d’un certain talent, notamment pour le dessin à l’encre, en plus de son humour, disons « particulier ».

Le coup de cœur

Soit dit en passant : par Vincent Caut. Selon Federico, un (grand) auteur de BD en devenir. Son blog a connu son succès pendant l’année dernière, son année de bac. Il est maintenant aux Beaux-arts de Paris. Il a aussi gagné un prix Jeunes talents à Angoulême l’année dernière et son premier livre est sorti il y a quelques mois chez Diantre! (une BD pour les 8-12 sur les pirates). Il n’a donc même pas 20 ans, un humour fin, un trait stylé qu’on prend plaisir à voir évoluer, et aussi des carnets de croquis franchement prometteur.

13
Déc
09

Devenez un KikooLol

Vous avez toujours rêvé de faire partie de la société des kikooLol ? De devenir un excité des discussions sur Internet ? De massacrer la langue française et d’agresser tout ce qui ne parle pas comme vous ?

À la bonne heure ! Federico a déniché pour vous un blog qui vous apprendra les rudiments de leur comportement : vous allez vous métamorphoser en un KikooLol plus vrai que nature !

Et si ça ne vous intéresse pas de devenir stupide, ce blog vous expliquera comment comprendre ces créatures étranges… Ça peut servir !

Courrez-y !

27
Oct
09

Fashion rabbit

Dans la catégorie « mode », Federico est comme Victoria Beckam dans une librairie, Frodon et Sam dans une discothèque, mamie sur Twitter ou encore Zac Effron dans le cuirassé Potemkine. Vous l’aurez compris, il n’y connait que dalle, ça ne lui va pas du tout (c’est incompatible avec ses poils), bref, c’est pas son monde.

N’empêche que… regarder comment les humains se fringuent, c’est divertissant. Non pas une allusion à une fâcheuse époque où la race humaine a perdu toute notion de distinction le temps d’une décennie , mais plutôt dans le sens où c’est marrant de voir des gens se balader habillés de façon fashion, bizarre et haute couture, mais que bon, ça leur va ! (mais Federico ne pourrait et n’oserait jamais)

Le concept ? C’est un  monsieur qui se promène avec un appareil photo. Quand il croise quelqu’un qui « looks great », le petit oiseau sort (avec leur accord, hein !) puis le résultat est sur ce blog.

Bon, c’est un petit voyage dans les rues de New-York, de Londres, de Paris et de Milan, le ciel est toujours bleu, le trottoir toujours propre, les gens sont contents (« ouuh je suis bien habillé, tout le monde me regarde ! ») et sont après tout, de vrais sexy people.

© The Sartorialist




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