Terriérama est le premier magazine en ligne publié de façon pas du tout régulière qui vous parle de films sortis il y a 2 ans et demi, de séries pas encore diffusées en France, du CD que Federico vient juste de retrouver dans les coussins du canapé et autres choses ébouriffantes !
C’est un peu le calme plat dans le terrier de Federico en ce moment, vous l’avez sans doute remarqué. Ce n’est pas parce que notre ami lapin ne lit rien d’intéressant (enfin, si, c’est un peu ça…), ni parce qu’il a une vie trépidante (ah mais si, si vous saviez !), bref… il n’a aucune excuse en fait. Donc pour se rattraper, voici un Terriérama fait avec amour et volupté !
La salle de jeu des lapins
Federico aimerait vous présenter un petit robot dont il ne connait pas le nom mais qu’il trouve fort sympathique. Ce petit robot est parachuté dans une décharge et tombe en morceaux, c’est à vous de l’aider à se remonter. Tant qu’à faire, aidez-le aussi à retrouver sa copine et à vaincre les méchants !
Voici donc Machinarium, un jeu vidéo en point-and-click très chouette pour lequel notre ami lapin a eu un coup de coeur il y a 2 ans et qu’il ressort des tréfonds de son ordinateur pour vous.
C’est un jeu qui prend place dans un univers à la fois steampunk et mignon, plein d’humour et de poésie. Les dialogues y sont des bulles de BD, faites de dessins, de schémas ou de petit film, pas de problèmes pour comprendre l’histoire donc !
Pour aider le petit robot à avancer, il faut tirer des chevillettes, appuyer sur des boutons, se cacher, prendre l’ascenseur, mais tout ça dans le bon ordre ! C’est donc un jeu d’observation et de logique. Si on bloque (ce qui peut être courant), on peut avoir un indice. Si on bloque vraiment vraiment, on peut avoir la solution après avoir joué à un mini-jeu de style arcade.
Machinarium est donc un petit jeu foisonnant et un peu casse-tête, réalisé par un studio tchèque indépendant, Amanita Design. Pour voir si ça vous plait, quoi de mieux que d’essayez la démo ici ? (ça y est, Federico veut y rejouer maintenant !)
Cinéphilapin
Les amants du Texas – Ain’t Them Bodies Saints, un film de David Lowery
Ne vous fiez pas à ce titre français tout naze, chipé dans le catalogue Harlequin. Ce film ne raconte pas la brûlante liaison d’un cow boy musclé et d’une amazone dans un ranch avec de la country et du maïs. Non, vous n’y êtes pas du tout. Il s’agit plutôt de la tragique histoire d’amour de deux jeunes hors la loi que la prison va séparer.
En dire plus serait criminel puisqu’il ne se passe pas grand chose dans ce film. L’essentiel est plutôt dans des instants volés ça et là dans la vie des héros. De longs moments filmés dans la lumière d’un Texas des années 1960 qui ont valu au film le Prix de la meilleure photographie au festival de Sundance. Le réalisateur laisse le temps aux acteurs pour déployer leur impressionnant charisme. Rooney Mara crève l’écran comme c’est pas permis, Casey Affleck a une voix bizarre mais on l’aime bien quand même et Ben Foster est comme d’habitude, génial. Et puisqu’il ne manquait plus que ça, la bande originale de Craig McKay et Jane Rizzoest au diapason de la tragédie qui se joue à l’écran !
Plein les grandes oreilles
Federico vous en a déjà parlé sur Fessebouc, mais cet artiste est son incontournable du printemps. Qui ? Ásgeir, voyons ! Ásgeir, Ásgeir, Ásgeir ! Ásgeir, donc, a été une rencontre fulgurante pour notre lapin mélomane qui, en moins de 24h après la découverte, connaissait déjà l’album par cœur. Désormais, il se réveille le matin avec Going Home ou Torrent dans la tête, même s’il ne l’a pas écouté depuis 2 semaines…
Ásgeir Trausti est islandais, il a une voix suave, des yeux bleus et une barbe mimi ; sa musique (et ses yeux !) rafraichit et réchauffe en même temps (en comparaison avec Sigur Rós, un groupe islandais qui rafraichit tout court). Un bon coup de vent dans les poils, mais avec un petit rayon de soleil qui fait tellement de bien !
Pour un Ásgeir rafraîchissant, c’est là.
Et parce que Federico vous aime bien, il vous partage ses autres découvertes islandaises :
– ici une toune* qui donne la patate,
– là un viking,
– ici des Kimya Dawson 2,
– là une aurore boréale,
– et là ça déboite.
Ils sont trop fort ces islandais !
*mot québécois signifiant : morceau de musique. « Toune », c’est quand même plus sexy.
En direct de Westeros
Federico aime Le Trône de Fer d’amour. Il l’aimait avant Kit Harrington et ses bouclettes et avant Peter Dinklage (qui a lui aussi des bouclettes, mais bon, voilà). Alors, par amour, il partage avec vous de belles choses en rapport avec cet univers fou fou fou.
Pendant que Georges R. R. Martin procrastine grave en nous envoyant tous jouer dans le mixer de l’attente interminable du tome 6 de sa saga, Federico doit trouver de quoi s’occuper. Il vous avait déjà partagé une carte sympatoche pour réviser les blasons de Westeros, mais notre ami GoTophile a d’autres cartes dans son sac :
– bien sûr il y a le pop-up qui reprend le style du générique de la série ;
– HBO a aussi fait sa propre carte, qui permet de resituer les lieux par rapport à l’histoire de la série ;
– mais voici surtout LA carte de base ;
– et enfin, voici une carte tirée de la précédente, et à manier avec précaution si vous ne voulez pas vous autospoiler (un curseur permet de situer où vous êtes rendus dans les livres ou dans la série, cachant ainsi ce que vos yeux ne doivent pas voir). Elle vous permet de voir les trajets des personnages. S’il y a une tête de mort, c’est qu’il est, euh… mort.
Bon voyage dans le monde connu !