01
Juil
13

Dark island

Un roman de Vita Sackville-West

noté 4 sur 4

Il suffit de quelques détails pour qu’un roman que vous n’étiez pas du tout sensé acheter atterrisse dans votre bibliothèque. Avec sa jolie couverture et sa typo très soignée, Dark Island a fait les yeux doux à Federico, qui s’est empressé de l’acheter. Le flair de notre ami lapin ne l’a pas trompé : Dark Island est un grand roman.©LGF

Encore une fois, la personne qui était chargée de rédiger la quatrième de couverture s’est un peu emballée et nous sert la moitié d’une intrigue que Federico aurait préféré découvrir tout seul. Seule chose à sauver : la citation de Sandrine Mariette (qui est-ce ?) à propos du livre. Elle présente Dark Island comme étant un roman « avec château et lord, bal et flirts, amour à mort, le tout écrit à l’eau de rosse. » À l’issue de sa lecture, Federico ne peut être plus d’accord et serait tenté de ne rien ajouter. Mais il faut absolument qu’il vous parle de Shirin.

La belle, la fascinante, l’insaisissable Shirin. Placée au centre du roman, on la suit sur quatre décennies et malgré le temps passé à ses côtés, il est impossible de la connaître vraiment. Comme le lecteur, ses proches ne parviendront jamais à percer le mystère qui l’entoure. Elle a le monde à ses pieds mais le seul amour qu’elle connaisse est celui qu’elle porte à l’ïle de Storn, caillou inaccessible, capricieux et sauvage. Shirin est douce, cruelle, maternelle, égoïste, inaccessible, tout cela à la fois. Dark Island n’est pas un roman très long mais sa construction (on retrouve les personnages tous les dix ans) lui donne une densité exempte de détails inutiles. Il s’en dégage une atmosphère teintée de mystère, aussi forte que délicate.

Dark Island, Vita Sackville-West, LGF/Livre de Poche, mars 2013, 325 p.


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